L'association
L’écotourisme se construit avec des acteurs de terrain
Il manque depuis toujours un cadre unique et spécifique pour le mettre en œuvre en lien avec les institutionnels au moyen d’une gouvernance adaptée.
C’est ce que propose l’Association Nationale de l’Écotourisme et du Slow-Tourisme aujourd’hui !
L’ANEST a pour objectif principal de contribuer à ce que le secteur du tourisme assume sa responsabilité interne et externe, en termes d’écologie, de relations interculturelles, sociales, et économiques, ce que la situation actuelle exige.
Cette situation, caractérisée par des déséquilibres environnementaux et sociaux en cascade, exige une attitude, un engagement, des actions et une communication, responsables, respectueuses et honnêtes.
L’association a été fondée le 17 juin 2021 par ses membres fondateurs – pionniers de l’écotourisme – en lien avec une autre association d’envergure nationale et une fédération.
Président : Jean-Pierre Lamic (V.V.E et auteur) – Vice-président : Gilles Mercier – Trésorière Marie Amiot (Psychologue sociale et environnementale – professeure de yoga).
Son siège social se trouve à la Mairie du Pont-de-Montvert (Lozère).
Vous trouverez la liste complète de nos membres en bas de cette page.
Qu'est-ce que l'écotourisme ?
L’écotourisme englobe les principes du tourisme durable en ce qui concerne les impacts de cette activité sur l’économie, la société, et l’environnement, et comprend les principes particuliers suivants qui le distinguent de la notion plus large de tourisme durable :
- Il contribue activement à la protection du patrimoine naturel et culturel,
- Inclut les communautés locales et indigènes dans sa planification, son développement et son exploitation, contribue à leur bien-être, et encourage leur participation,
- Propose aux visiteurs une interprétation du patrimoine naturel et culturel au moyen d’une médiation adaptée,
- Privilégie la pratique du voyage en individuel ou les voyages organisés pour de « petits groupes » (nombre inférieur à 12 personnes).
Et le slow-tourisme ?
Le slow tourisme est une démarche volontaire faisant l’éloge de la lenteur incluant, le rythme, la mobilité, la durée, le ressourcement de l’être, la présence à soi et aux autres, l’utilisation de ses cinq sens, impliquant acceptation des différences, patience, partage, et sérénité, afin de favoriser une découverte approfondie, ainsi que l’amélioration des connaissances et des acquis culturels.
Il s’intéresse à la biodiversité, aux paysages, au patrimoine local, historique, culturel, gastronomique, et œnologique, et est sensible au bien-être animal, ainsi qu’à la protection de l’environnement naturel et humain du territoire visité ou d’accueil.
Il utilise des modes de transport peu émetteurs de CO2 et promeut l’itinérance utilisant la mobilité douce : la randonnée (pédestre, en raquettes, à skis, à cheval), le vélo, avec un équidé, en voilier, canoë, bateau électrique, train, ou tout autre moyen de déplacement non polluant ne générant pas de perturbations aux hommes ou à la faune.
Il privilégie l’immersion au sein d’un territoire plutôt que la quête effrénée de sites touristiques et les visites des « incontournables ».
Le tourisme régénératif quesako ?
Il s’agit d’un concept adapté au tourisme par deux Chiliens : Martin Araneda et Carlos Briceño à partir d’une réflexion collective issue d’ouvrages publiés depuis 2006, dont ceux d’Anne Pollock, qui lui donne le pouvoir de « Laisser un lieu en meilleur état que nous l’avons trouvé ».
Il propose quatre axes principaux : la compréhension des organisations vivantes avec une analyse de leur fonctionnement en termes d’identité, de vision, de culture et de pratiques ; la création d’expériences touristiques uniques fondées sur la relation avec soi-même, les autres et la nature pour faciliter le process de régénération et de transformation du voyageur. Il s’inspire du biomimétisme et de bonnes pratiques durables.
Il permet de faire éclore la créativité et l’engagement des personnes au sein de leurs organisations pour retrouver leur identité et leur sens profond.
Cette composante du tourisme alternatif peut s’apparenter à une forme particulière de slow-tourisme.
Quid de la Compensation territoriale© ?
La Compensation territoriale©, est une notion déposée à l’INPI (Institut National de la Protection Intellectuelle) en 2010 par Messieurs Alain Laurent (TER_RES), Pascal LLuch (aujourd’hui décédé) et Jean-Pierre Lamic, Président fondateur de l’Association des Voyageurs et Voyagistes Éco-responsables et auteur de plusieurs ouvrages consacrés au tourisme durable.
Vous n’êtes pas convaincus par la Compensation carbone ?
Nous non plus ! C’est pourquoi nous avons instauré cette notion, beaucoup plus en rapport avec les territoires, leurs réels besoins, parmi lesquels, en priorité, ceux des populations locales.
Il s’agit d’une forme de solidarité, liée aux activités touristiques. Mais ce qui différencie la Compensation territoriale© du tourisme solidaire, c’est avant tout qu’elle est encadrée et organisée par des experts reconnus et indépendants – et par voie de conséquence évite la juxtaposition d’actions pouvant être non coordonnées, qu’elle peut gérer des budgets sans commune mesure avec celui-ci, être décidée, voire imposée, pour réparer des dégâts, agir pour mettre en place un maillon de la chaîne manquant, permettre de soutenir des initiatives locales, etc.
Qu’est-ce que le système SEVVE ?
Depuis 15 ans V.V.E a croisé tous les critères des labels, certifications ou chartes existants, et dégagé des points récurrents, mais également de nombreux manques.
À partir de ce travail mené en lien avec des scientifiques, l’association a établi deux systèmes d’évaluation DE TERRAIN appelés SEVVE (Systèmes d’évaluation de l’écotourisme de V.V.E).
SEVVE 1 concerne les voyagistes, réceptifs, territoires et les entreprises (46 critères).
SEVVE 2 est le système d’évaluation des hébergements (66 critères dont la prise en compte de l’ancrage territorial).
Car c’est bien sur les territoires que les effets visibles de la mise en tourisme se voient et s’évaluent.
V.V.E met ce double système d’évaluation, déposé à l’INPI, à la disposition de l’ANEST.
Ce qui permet aux non labellisés d’être évalués par l’Association et ainsi de pouvoir figurer sur la plateforme nationale de l’écotourisme.
Si tel est votre cas, contactez-nous.
Quels sont les labels reconnus par l’ANEST ?
Membres fondateurs
Personnes morales
Voyageurs & Voyagistes Éco-responsables (V.V.E)
Représentée par Jean-Pierre LAMIC
La Fondation pour l’Action Culturelle Internationale en Montagne (F.A.C.I.M.)
Représentée par Fabrice GABRIEL
Personnes physiques
Julie CHAFFURIN
Accompagnatrice en montagne, gérante des voyagistes Trekreol et Trekors
Frédéric CERTAIN
Gérant de Languedoc Nature
Marylène PIN PIEYRE
ADE (Agence pour le développement de l’écotourisme) – Enseignante – agricultrice
Fabien BOURLON
Expert en Tourisme Scientifique
Sylvain SALAMERO
Expert en écotourisme – Enseignant – Centre équestre Soularac
Jean-Michel NEVEU
Accompagnateur en montagne, gérant du voyagiste Pas à Pas et expert en géologie
Gilles MERCIER
Gérant du gîte Adelphia et vice-président de l’ANEST
Marie AMIOT
Psychologue sociale et environnementale, Professeure de Yoga et trésorière de l’ANEST
Chloé ALAZAR
Co-gérante Centre équestre le Soularac
Membres adhérents
Personnes morales
Delphine GALLOIS
Alain PEKER
Personnes physiques représentant une structure
Membres d'honneurs
Alain LAURENT
Tourisme responsable – auteur
Franck MICHEL
Anthropologue – chercheur – enseignant – auteur